La névrose obsessionnelle

Une lecture des « Considérations théoriques », à propos de l’Homme aux rats

Nous abordons donc la partie des « Considérations théoriques » portant sur « quelques caractères généraux des obsessions ». On passe donc de la clinique, celle de la description des symptômes d’une névrose obsessionnelle singulière, celle d’Ernst Lanzer, à un travail d’élaboration sur les mécanismes propres à cette névrose, sur sa structure.

Le rêve du bidet

Pour critiquer ce que Bouvet élabore de l’importance de l’aspect homosexuel du transfert et pour donner à ces fantasmes d’incorporation du phallus de l’analyste une autre interprétation, Lacan reprend le texte d’un rêve, celui de l’analysant appelé J. dans la première observation. [1] Cet analysant d’une trentaine d’années est incapable de travailler et souffre d’obsessions typiques.A partir de cette histoire d’analysant  on peut mesurer comment de fait la théorie analytique infléchit la clinique par le biais même de la technique analytique.

L’introduction du texte de l’homme aux rats

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En guise d’introduction, Freud présente donc les deux points qu’il compte développer, d’une part une approche « fragmentaire » de l’histoire clinique de l’Homme aux rats avec le récit de sa grande appréhension obsédante, sa crainte que son père et sa Dame n’aient à subir le supplice des rats, d’autre part une approche théorique de ce qu’est une « compulsion », « quelques brèves notions sur la genèse et les mécanismes subtils des phénomènes de compulsion psychique ».

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