Structure

La naissance du graphe du désir le 6 novembre 1957

 Un extrait de mon livre « Les Orthographes du désir » qui vient de sortir chez L’Harmattan ce premier juillet 2017. C’est un viens-avec-moi du graphe du désir.  

orthogaphe couverture

La naissance du graphe du désir le 6 novembre 1957

 femme orange
Dès les premières phrases de cette première séance du séminaire « Les formations de l’inconscient », Lacan nous annonce cette naissance du graphe : « Je vous expliquerai ce que signifie ce schéma auquel nous aurons à nous reporter dans toute la suite de notre expérience théorique cette année. Enfin je prendrai un exemple, le premier exemple dont se sert Freud dans son livre sur le trait d’esprit […] Et je commencerais de vous montrer à ce propos, comment le trait d’esprit se trouve la meilleure entrée pour notre objet, à savoir les formations de l’inconscient. Non seulement c’est la meilleure entrée, mais je dirai que c’est aussi la forme la plus éclatante sous laquelle Freud lui-même nous indique les rapports de l’inconscient avec le signifiant et ses techniques. »

Les méfaits du Surmoi, dans la mélancolie, la névrose obsessionnelle et l’hystérie

eng1868Dans son texte de l’Homme aux rats, Freud décrit la « compulsion au suicide » de son analysant, Ernst Lanzer, sous deux formes, l’injonction d’avoir à se trancher la gorge et l’injonction de se faire maigrir à toute force, compulsion qui se transforme ensuite en ordre de se jeter du haut d’une falaise.
Freud reprend cette question des désirs de suicide,

« Choix de la névrose » ou de la psychose

Années 1895. Premières tentatives de Freud pour distinguer, d’une part hystérie et névrose obsessionnelle, d’autre part, névrose et psychose

Presque en même temps que ses « Etudes sur l’hystérie » qui ont été publiées en 1895, Freud avait déjà découvert, avec cette jeune science de l’inconscient qu’il était entrain d’inventer, qu’il pouvait, à partir des mécanismes de formation des symptômes hystériques, rendre également compte de la fabrication d’autres symptômes, obsessions, phobies et psychose. Ainsi faisait-il ses premiers pas dans ce repérage nécessaire de la structure et de ce qui fait la différence, d’une part entre l’hystérie et la névrose obsessionnelle et d’autre part, entre la névrose et la psychose. Ce ne sont que des premiers pas, mais ils sont quand même décisifs au moins quant à la névrose. Ces mécanismes sont décrits dans deux articles qui ont pour titre « Neuropsychoses de défense », de 1894, et « Nouvelles remarques sur les neuropsychoses de défense »

Navigate