La névrose obsessionnelle

Au cœur de l’expérience analytique, le mythe d’Œdipe

Au cœur de l’expérience analytique, se trouve le mythe d’Œdipe, mythe qu’il convient de reprendre, de compléter à partir de l’expérience que nous en avons. Ce texte « Le mythe individuel du névrosé » date de 1953. Il sera intéressant de le mettre en correspondance avec l’un des séminaires plus tardifs, celui d’un discours qui ne serait pas du semblant où il s’attaque résolument à ces deux mythes de l’Œdipe et de Totem et tabou, pour nous proposer d’y substituer une logique de l’écrit.

« Choix de la névrose » ou de la psychose

Années 1895. Premières tentatives de Freud pour distinguer, d’une part hystérie et névrose obsessionnelle, d’autre part, névrose et psychose

Presque en même temps que ses « Etudes sur l’hystérie » qui ont été publiées en 1895, Freud avait déjà découvert, avec cette jeune science de l’inconscient qu’il était entrain d’inventer, qu’il pouvait, à partir des mécanismes de formation des symptômes hystériques, rendre également compte de la fabrication d’autres symptômes, obsessions, phobies et psychose. Ainsi faisait-il ses premiers pas dans ce repérage nécessaire de la structure et de ce qui fait la différence, d’une part entre l’hystérie et la névrose obsessionnelle et d’autre part, entre la névrose et la psychose. Ce ne sont que des premiers pas, mais ils sont quand même décisifs au moins quant à la névrose. Ces mécanismes sont décrits dans deux articles qui ont pour titre « Neuropsychoses de défense », de 1894, et « Nouvelles remarques sur les neuropsychoses de défense »

Quelques caractères généraux des obsessions

Les élaborations théoriques de Freud sur la structure de la névrose obsessionnelle en 1910, au temps de l’Homme aux rats.

Nous abordons donc la partie des « Considérations théoriques » portant sur « quelques caractères généraux des obsessions ». On passe donc de la clinique, celle de la description des symptômes d’une névrose obsessionnelle singulière, celle d’Ernst Lanzer, à un travail d’élaboration sur les mécanismes propres à cette névrose, sur sa structure.

« délires » obsessionnels dans le texte de l’Homme aux rats

01520august20baillayre201879-196120-20natura20statica20cu20pestiDe ce que Freud en indique il me semble qu’on peut les définir comme étant une formation de compromis entre une obsession et une formation réactionnelle qui s’élève contre le surgissement de cette dite obsession, en tant que mécanismes de défense secondaire. C’est en somme une seconde tentative du désir inconscient pour se faire reconnaître et de même une seconde tentative du moi pour le refouler. Le symptôme est une formation de compromis entre ces deux tentatives.

La régression

8118090Page 258. des Cinq psychanalyses à propos de l’Homme aux rats, Freud traite de la régression, régression de trois sortes :
1 – régression de l’acte à la pensée
2- régression du stade phallique au stade sadique anal, avec intervention du voyeurisme et de la curiosité sexuelle (désir de voir une femme nue),
3- régression enfin de la relation d’objet à celle du corps propre avec un retour vers l’activité masturbatoire.

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