Lecture de L’homme aux loups

Nous continuons notre lecture de l’Homme aux loups dans notre egroupe des cinq psychanalyses(1); jusqu’à présent j’ai accordé ma préférence à la traduction de L’Homme aux loups par ses psychanalystes et par lui-même, en me fiant à l’affirmation du traducteur à savoir qu’il était resté le plus près possible du texte de Freud. Mais quand nous en serons aux passages que Lacan a isolés concernant ce concept de la forclusion ce sera le moment de confronter les deux traductions, celle-ci et celle des Cinq psychanalyses et de se référer, tout au moins pour ceux qui le peuvent, au texte allemand.

Nous avons donc bien avancé dans ce texte de l’Homme aux loups, puisque nous en sommes arrivés à la partie VII intitulée « Erotisme anal et complexe de castration ». Pour le gardiner, cette septième partie se trouve page 226 et pour les cinq psychanalyses p. 378.

Pour reprendre le fil de notre travail je vous rappelle que nous avons étudié, centré autour de son rêve des loups, le développement de sa phobie, puis, à partir de ses quatre ans et demi, succédant à cet épisode phobique, le développement de sa névrose obsessionnelle qui s’est trouvée en quelque sorte alimentée par son éducation religieuse, son apprentissage de l’histoire sainte. Il faut bien sûr se replonger dans le texte, mais je remets en circulation les deux ou trois schémas-repères que je vous avais proposés : Le premier centré sur son rêve et l’apparition de sa phobie, le second centré sur sa névrose obsessionnelle et ses trois rêves celui des loups, celui du lion et de la chenille géante.

 tableau-homme-aux-loups-avant-la-phobie-et-après1

Voici maintenant les trois rêves et l’apparition de sa névrose obsessionnelle (ses rites obsessionnels –tous les soirs il devait, montant sur une chaise, baiser toutes les icônes qui décoraient les murs de sa chambre – ses blasphèmes : « Dieu-Merde » et « Dieu-Crotte », ses injonctions expiatoires et bien sûr ses identifications au Christ qui lui permettait de maintenir ses positions féminines passives vis-à-vis de Dieu, le père.

Nous avons donc là toute une mise en structure effectuée par Freud de la névrose obsessionnelle de l’Homme aux loups. Il sera bon de s’en souvenir quand nous aborderons la question de la structure éventuellement psychotique de l’Homme aux loups évoquée par certains analystes.

Cet egroupe des Cinq psychanalyses a été créé en 2004 : Nous avons travaillé les textes de Dora, de l’Homme aux rats puis maintenant ceux de L’homme aux loups. Suivront ceux de Schreber et du Petit Hans. http://fr.groups.yahoo.com/group/Les_cinq_psychanalyses/

2 Comments

  1. Youssef Fehry fassy Reply

    Bonsoir

    pourquoi mettre la photo d’une sphinge pour un aricle sur l’homme aux loups ?

    je suis intrigué ! y aurait il une explication ?

    Youssef Fehry Fassy

  2. Fainsilber Reply

    Bonjour Youssef, il n’y a pas de raison particulière si ce n’est que la Sphynge joue un grand rôle dans le mythe de l’Oedipe dans la psychanalyse. Pour Freud et pour l’Homme aux loups la question de la réalité de la scène primitive est sans nul doute pour eux l’énigme de cette analyse.

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