
Deux rêves du même analysant introduisent toutes les questions que Freud se pose à leur sujet.“ Lors d’une représentation de Fidelio à l’opéra, il se trouve à l’orchestre à côté de L., une personnalité qui lui est sympathique, dont il aimerait gagner l’amitié. Tout à coup, il s’envole en biais au dessus de l’orchestre, qu’il traverse jusqu’au bout, se met la main dans la bouche et s’extrait deux dents.”
Une citation extraite d’un poème de Schiller sert d’interprétation à ce rêve “ Qui a réussi le coup gagnant d’être l’ami d’un ami”. Il s’agit en effet, nous dit Freud, dont l’homosexualité est très forte mais aussi très inhibée.
Le second rêve le confirme :
“ Deux professeurs d’université connus de lui le traitent à ma place. L’un d’eux fait quelque chose à son membre ; il est angoissé à l’idée d’une opération. L’autre frappe avec une barre de fer sur sa bouche, si bien qu’il perd deux dents. on l’attache avec quatre foulards de soie.”
Les foulards de soie correspondent à une identification à un homosexuel et se représente les rapports sexuels “ sur le modèle de l’onanisme pubertaire”.









