
Nous commençons donc à lire la partie C/ du texte de Freud intitulé « La grande appréhension obsédante »(l’Homme aux rats, Les cinq psychanalyses). Freud commence par rapporter le récit de ses troubles que lui en avait fait Ernst, en lui donnant tout d’abord la parole.



Nous arrivons presque au bout de notre lecture plus que laborieuse de ce texte de l’homme aux rats dans les cinq psychanalyses.
Avant de me lancer dans la lecture du cas de la jeune homosexuelle, celle que j’ai prénommée Sarah, j’ai relu ce que Freud raconte de l’homosexualité dans les trois essais sur la sexualité et, à cette occasion, j’ai aussi relu, dans le Banquet de Platon, le mythe d’Aristophane, comment l’homme/femme qui ne faisait qu’un a été un jour coupé en deux par Zeus et comment le désir de se recoller l’un à l’autre, de ne faire à nouveau plus qu’un est ce qui définit l’amour.
Dans le séminaire de 9 janvier, de la relation d’objet, Lacan évoque ce qu’est « l’objet féminin » et il précise d’emblée le problème qui est celui de savoir ce que cet objet en pense : » Ce que l’objet féminin en pense c’est encore moins naturel que la façon dont le sujet masculin l’aborde. Ce que l’objet féminin en pense, à savoir quel est son chemin depuis ses premières approches de l’objet naturel et primordial du désir, à savoir le sein maternel. Comment l’objet féminin entre dans cette dialectique ?
