Voilà nous en sommes à la page 232 du gardiner, celle où Lacan a été dénicher le terme de « forclusion » pour essayer de rendre compte du mécanisme spécifique de la psychose, ceci dans son séminaire « structures freudiennes des psychoses ». C’est donc assez dire que cette page est à travailler de très près dans le texte avant de pouvoir évaluer le parti que Lacan en a tiré. Je crois que ce que j’ai bien repéré dans ce texte, à cette nouvelle lecture, et ce qui est nouveau pour moi c’est le fait qu’on retrouve en quelque sorte redoublé ce en quoi le principe de non-contradiction n’avait pas été appliqué entre le refoulement et la forclusion, là encore le sujet n’avait pas choisi entre les deux mécanismes, tout comme entre le vagin et l’intestin.
Avant sa Nania, une servante qui l’aimait beaucoup, Groucha
« Que reste-t-il de nos amours ? »
Que devient l’amour de transfert à la fin de l’analyse ? Dans le roman de Jensen, « Gradiva », longuement étudié par Freud, un jeune archéologue Norbert Hanold tombe amoureux d’une statue de pierre. Il l’appelle, en raison de sa très jolie démarche, « La Gradiva », celle qui resplendit en marchant. Une nuit il fait un cauchemar qui inaugure son délire. Il découvre que Gradiva est en fait une jeune pompéienne morte il y a deux mille ans. Elle a été ensevelie sous une pluie de cendres dans les ruines de sa ville au moment de l’éruption du Vésuve. Sous l’influence de ce rêve, il part aussitôt en voyage en Italie et se retrouve errant sans but dans les rues de Pompéi. Soudain Il rencontre, dans l’atrium d’une maison, une jeune fille. Il pense aussitôt que c’est une apparition, le spectre de cette Gradiva revenue hanter les lieux aux chaudes heures…
Entre intestin et vagin que choisir ?
Il existe une première contradiction pour l’homme aux loups, elle se situe entre la découverte et la prise en compte de la réalité de la castration et le fait qu’il pense en même temps que c’est par l’anus que s’effectuent les rapports sexuels. C’est à cette contradiction que Freud se réfère au milieu de cette page 231 :
Une troisième forme de traits d’esprit ?
Une approche lacanienne de la féminité
Attention la date de la conférence est modifiée : elle aura lieu le 4 février au lieu du 21 janvier
Une conférence de Liliane FAINSILBER
Présidence de Séance : Isabelle BOULZE
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L’identification à sa mère de l’Homme aux loups
Nous commençons à travailler l’une des parties les plus importantes de ce texte de l’homme aux loups, sur la question du complexe de castration. Mais ça vaut la peine de progresser pas à pas et sans se hâter pour profiter à plein de tout ce que Freud y développe. C’est aussi dans ce texte que Lacan a fait cette trouvaille de la forclusion et se sera important de la replacer dans son juste contexte.
Le corps de l’analyste
Principe de non contradiction et complexe de castration
« L’inconscient ne connaît pas la contradiction »
Comme nous arrivons à la partie essentielle de ce texte de L’Homme aux loups en tant que c’est là que Lacan y a trouvé et isolé en tant que tel le terme de forclusion, forclusion du Nom du père et forclusion de la castration, comme étant le terme spécifique qui rend compte de la structure de la psychose, je pense qu’il faut peser chacun des termes de ce passage qui se trouve p. 231 à 233 dans le gardiner et p. 383 à 385 des Cinq psychanalyses.
Qu’est que le complexe de castration ?
La première fois que Freud parle, tout au moins d’une façon un peu élaborée, du complexe de castration masculin, dans les « Trois essais sur la théorie de la sexualité », il le définit ainsi : « Les petits garçons ne mettent pas en doute que toutes les personnes qu’ils rencontrent ont un appareil génital semblable au leur ; il ne leur est donc pas possible de concilier l’absence de cet organe avec l’idée qu’ils se forment d’autrui. »