
En relisant ce rêve d’une jeune fille en fleur, je me disais que Lacan n’avait pas raison lorsque il disait que Freud n’avait pas compris grand chose à ce qu’on appelle la nature féminine, bien que modeste, je trouve qu’il ne se débrouillait pas si mal que ça avec elles. Ce rêve fait toujours partie de ce chapitre sur la Symbolique du rêve. Il se trouve p. 415 de l’édition de J.P. Lefèbvre.
Plus le texte du rêve est court, plus sont abondantes les associations du rêve et également les différentes interprétations possibles puisque le rêve tout comme le symptôme est surdéterminé. Ce rêve de défloration en est un exemple. je trouve aussi qu’il illustre aussi ce que Freud appelle “la langue du rêve”. Dans ce cas, il se dit avec des fleurs, plein de fleurs. Mais ce n’est pas une exception, dans son ouvrage, il y a d’autres exemples, il y a la monographie botanique avec ces cyclamens et la fleur préférée de Freud, la fleur d’artichaut, il y a aussi la branche de lys et de camélias d’une autre analysant de Freud, et, en les recherchant, on peut peut-être en trouver d’autres. Par exemple, les fleurs de pissenlit, dans l’un des rêves de Freud.
Voici le texte du rêve qui est en anglais :“ I arrange the centre of a table with flowers for a birthday”
“Je mets des fleurs au milieu d’une table pour un anniversaire”.
Freud se propose si on peut dire à lui-même, grâce à la symbolique, un premier niveau d’interprétation. Il nous indique en effet à quelle occasion, elle fait ce rêve, ses projets de mariage ont été repoussés à plus tard. Dans son rêve, ses désir de mariage et d’enfants se sont déjà réalisés, elle prépare un anniversaire, celui de son enfant, ou de son mariage.
Ce rêve se trouve p. 413. J’ai un peu perdu le fil pour savoir comment il s’inscrit dans la démonstration de Freud, Enfin, il fait au moins partie du grand chapitre “ Travail du rêve” Il est décrit par Freud pour illustrer la rubrique sous lequel il figure “ Sentiment de réalité et figuration de la répétition”.Là encore c’est une psychanalyse en miniature que Freud décrit en quelques phrases. Cet analysant, âgé de 35 ans raconte un rêve qu’il avait fait à l’âge de 4 ans. C’est le notaire, celui qui s’était occupé du testament du père qui lui avait apporté ces deux poires, les poires de l’empereur. il avait perdu son père quand il avait trois ans.
Ce rêve d’une femme du peuple dont le mari est agent de police figure p. 407 de l’ouvrage version J.P Lefebvre. Il figure à titre d’exemple de symbolisme, celui où l’organe masculin est symbolisé par des personnages ( trois) le policier flanqué de deux gredins et l’organe féminin comme un beau paysage arboré. 



Ce rêve qui est l’un de mes préférés (avec le rêve de Freud dit du WC de campagne)l figure sous le nom rêve d’une agoraphobique et se trouve p. 401 de la traduction Jean-Pierre Lefèbvre.
Le rêve se trouve page 383, dans le chapitre “ le travail du rêve ». Il est introduit par une phrase que, pour ma part, je n’arrive pas à bien déchiffrer. Je vous laisse donc le soin de l’interpréter vous-même en fonction du rêve cité : “Je ferai maintenant état d’un rêve dans l’analyse duquel la mise en image de la pensée abstraite joue un rôle plus important. La différence entre ce genre d’interprétation du rêve et celle qui recourt au symbolisme ne cesse pas cependant d’être très nettement marquée. Dans l’interprétation symbolique du rêve, la clé de la symbolisation est arbitrairement choisie par l’interprète du rêve. Dans les cas de déguisements langagiers que nous citons, les clés sont universellement connues et données par la pratique langagière établie. Quand on dispose de la bonne idée spontanée dans la bonne circonstance, on peut aussi, soit totalement, soit partiellement résoudre des rêves de cette nature indépendamment des indications du rêveur.”
Ce rêve est décrit par Freud dans le grand chapitre qui concerne “Le travail du rêve”. Il fait partie des rêves où il y a inhibition, l’impossibilité de faire quelque chose. Il se trouve à la page 377 de la traduction Jean-Pierre Lefébvre.