Le rêve que Freud raconte maintenant est celui d’une jeune femme qui a été élevée par sa sœur aînée. Il fait partie de toute la série de ces rêves que Freud décrit comme faisant objection au rêve comme réalisation de désir .
Quand on prend le texte même du rêve, en l’isolant de son contexte, on découvre à quel point il est impossible de l’analyser sans l’aide de la rêveuse, non seulement de ses associations mais aussi de son histoire. Il est en effet, tel quel, littéralement indéchiffrable :
« Cette nuit je rêve que je vois le jeune Cary, couché mort devant moi. Il est allongé dans un petit cercueil, mains jointes, il y a des cierges tout autour. Bref exactement la même chose que jadis avec le petit Otto, dont la mort m’a tellement bouleversée »1.