Dans l’un de ses textes, « Contribution à l’histoire du mouvement analytique », Freud rend compte des champs voisins conquis par la psychanalyse, de son extension à l’étude des religions, des mythologies, de la littérature et bien sûr extension aux modes d’organisations sociales, avec « Totem et tabou » et «Malaise dans la civilisation ».
Il semble que Lacan, à l’inverse de Freud, irait plutôt chercher dans d’autres champs, des moyens pour explorer et rendre compte du champ de la psychanalyse lui-même. Le passage se ferait donc plutôt, de Freud à Lacan, de l’extérieur vers l’intérieur. Par exemple quand Lacan étudie la question du nom propre, il prend appui sur la linguistique, la logique, la topologie, et sur l’ethnographie, mais ramène tout ce qu’il en tire dans le champ même de la psychanalyse.