L’objet phobique de Freud : le train

A propos de ce train devenu ainsi objet phobique pour Freud, j’ai pensé au roman de Zola, « La bête humaine ». Au temps de Freud, les locomotives à vapeur étaient des vrais montres de puissance, aussi menaçantes que n’importe quel dragon défendant l’accès d’une profonde caverne. Je crois aussi me souvenir d’une chanson ancienne où il s’agissait d’un train fou entraînant des centaines de voyageurs vers une mort inexorable.

Freud le héros sémite

Toutes les lettres de Freud envoyées à Fliess déploient ce mythe qui étaye son symptôme : Hannibal avait promis de venger son père battu mais, parvenu aux portes de Rome, il s’en détourna. Comme le raconte Tite-live, il restera de son histoire, cette phrase célèbre que devait connaître Freud  « Tu sais vaincre, Hannibal, mais tu ne sais pas profiter de la victoire ». Identifié à Hannibal, Freud ne pouvait pas, comme lui, aller à Rome.

Quelques notes sur «  la signification du phallus »

Donc en tout cas, pour moi, ce qui s’est bien éclairci, c’est le fait qu’une femme hystérique ne s’est pas encore inscrite dans la fonction phallique comme une femme, mais elle en montre en quelque sorte le chemin, puisque ce que dit Lacan Dora cherche en madame K. le secret de sa propre féminité. Au reste dans une des séances d’un discours qui ne serait pas du semblant, une de celles justement il met en place les formules de la sexuation, Lacan indique que sur ce chemin de l’inscription d’une femme dans la fonction phallique, l’hystérique joue le rôle d’un « schéma fonctionnel, si vous savez ce que c’est, c’est la portée de ma formule du désir insatisfait » .