Le rêve de Freud surpris dans l’escalier en tenue négligée par une servante introduit donc ce chapitre des rêves typiques avec un sous-groupe intitulé « le rêve de gêne pour cause de nudité ». Il en poursuit l’analyse dans ce chapitre. p. 282. Avant d’interpréter son rêve, Freud rapproche donc ces rêves de nudité avec gêne du conte d’Andersen « Les habits neufs de l’empereur ». Pour ma part j’ai eu un peu de mal à suivre sa démonstration avant de repérer que ce conte est lui aussi déformé comme l’est toujours le rêve . Ce qui fait un peu drôle c’est en effet que s’il pose que l’empereur est le rêveur, ce sont ceux qui regardent qui sont gênés et non pas l’empereur lui-même. C’est amusant de faire du rêve, l’escroc qui cherche à les tromper.
Il compare aussi ces rêves de nudité avec l’aventure d’Ulysse et de Nausicaa. Mais là c’est en somme un retour à l’enfance dans une période de détresse où on se retrouve tout seul sur une terre inconnue. Il se retrouve tout nu et en haillons (et donc sale) devant la belle Nausicaa qui lui apporte secours.